Emmy Admin
Messages : 447 Date d'inscription : 28/11/2007 Age : 28 Localisation : Ben...La où je suis quoi....
Fiche du dresseur Badges: (1/8) Équipe: Rubans:
| Sujet: Fic [Emmy] Mer 12 Mar - 15:08 | |
| Ceci n'est pas une fic Pokémon. Mais une fic très spéciale. Lisez! - Spoiler:
Chapitre Premier Où on rencontre une fille colorée et un garçon qui lui, ne l’est pas Marck Raglan avait onze ans depuis quelques mois. Il avait les cheveux noirs et les yeux noisette. Il écoutait Mme Rivers, sa professeur de français, quand le directeur frappa à la porte. Tous les élèves se redressèrent sur leur siège. Le proviseur entra, suivi d’une jeune fille aux cheveux étrangement blancs, aux yeux bleus très clairs et à la peau d’un blanc bleu très beau. Elle avait un sac rempli de cahiers de toutes les couleurs. Elle portait un jean blanc, des chaussures bleues, des chaussettes montantes d’un beau dégradé bleu et rose, un chemisier bleu et blanc sous une veste beige et un bandana blanc et rose. Mme Rivers haussa un sourcil, équivalent pour elle à un fou rire, et déclara : - Bonjour Monsieur le Proviseur. Tous les élèves s’exclamèrent : - Bonjour monsieur ! - Bonjour les enfants. Voici Emily Bane. Elle va venir en sixième 2 avec vous. J’espère que vous serez gentils et que vous l’aiderez à s’installer. - Oui monsieur… - Bon et bien au revoir, Mme Rivers, au revoir Emily, au revoir les enfants… Le proviseur sortit rapidement. - Bien. Emily, mettez vous au deuxième rang, à côté de Marck. Marck, levez le doigt ! Il leva la main. Emily lui fit un grand sourire et s’assit à côté de lui en faisant tomber maladroitement ses cahiers et stylos. Il l’aida à les ramasser puis se redressa et fixa le professeur. - Les enfants, j’aime bien éprouver en cette période votre niveau en rédaction. Vous me ferez donc une page sur votre objet favori et pourquoi vous l’aimez autant, en utilisant… Mais Marck ne l’écoutait déjà plus. Il fixait les mots qu’Emily avait déjà inscrits sur son cahier. Elle en était à sa cinquième ligne quand la sonnerie retentit. Il rangea son cahier et sa trousse dans son sac à mettre en bandoulière. Il mit son manteau noir, balança son sac sur l’épaule et sortit du collège. Il marchait, les yeux sur ses chaussures, quand une violente poussée dans le dos le fit s’écraser dans la neige froide de décembre. Cet hiver particulièrement froid avait fait neiger jusqu’ici. Il se redressa lentement, essuyant la poudreuse de ses joues, et vit les coupables : Olive et Tino Orlando. Deux quatrièmes instables et méchants. Il soupira et entra dans le hangar aux véhicules. Il savait que les machines salaient le chemin et empêchaient la neige d’y bloquer la circulation, les vélos, skate-board et autres rollers…En parlant de roller, il voulu récupérer les siens. Mais un détail clochait : ses semelles avaient disparu ! Deux rires éclatèrent derrière lui. Il leva les yeux. Ses semelles étaient accrochées à la gouttière et se gorgeaient d’eau ! - Oh non… Il les prit et essaya de les faire sécher rapidement sur le radiateur en attendant qu’il ait fini d’enlever ses chaussures et de les ranger dans son sac. Mais elles étaient encore très humides. Il les mit en maugréant contre les frères Orlando. Tout en serrant ses fixs’, il prit son vieux portable datant de Mathusalem et regarda ses messages : son père reportait encore la date de son arrivée aux Carroz. Sa bonne humeur déjà entamée se réduisit à zéro et il partit sur un coup de patin rageur. Il devait prendre ce chemin pendant environ une demi-heure jusqu’à la navette de Cluses qui le ramènerait aux Carroz, où il passerait prendre son snowboard chez sa grand-mère pour faire quelques pistes avant de rentrer chez lui par les Molliets. Mais là, le temps semblait s’être gâté et la navette était bloquée aux Carroz, d’après l’affichette accrochée à la station de navette. Par contre, rentrer à pied était quasi-impossible, cela représentait au moins une demi-journée en montée…il restait planté devant la fiche quand un klaxon retentit. Il se retourna, puis vit le visage souriant d’Emily dans une belle C6 bleue pâle. - Eh ben, monte, qu’est ce que tu attends ? - Mais tu veux m’emmener où ? - Tu vas bien au 111 à la Sarbotte, entre les Carroz et les Molliets ? - Oui, pourquoi ? - Ma famille vient d’emménager au 112 ! Si tu veux, je te ramène ! - Euh…Attends, j’enlève mes rollers et j’arrive ! Il enleva avec soulagement ses rollers trempés et blancs de neige puis remit ses chaussures et se glissa à côté d’Emily sur la banquette arrière. - Merci ! - C’est naturel ! - Tu viens de m’économiser au moins quatre heures de route, ce n’est pas naturel ! C’est pas Tino ou Olive qui l’auraient fait ! - Ceux qui t’ont balancés dans la neige ? - Yep, exactement. Le reste du trajet se fit en silence, jusqu’au moment où la voix du conducteur clama : - Eh les jeunes, nous sommes arrivés au 111 rue de la Sarbotte ! Tout en remerciant le père d’Emily, il descendit de la voiture et remarqua les énormes chaines aux couleurs bariolées. Décidément, les Bane aimaient les couleurs ! - Merci encore monsieur Bane ! - De rien, jeune homme, c’est un plaisir d’aider les amis de ma fille ! Un peu interloqué, car il ne connaissait pas encore beaucoup Emily et la considérait plutôt comme une « connaissance » et pas une amie mais bon…Il sourit puis fit un signe de la main à Emily et monta le raidillon jusqu’au chalet dont il ouvrit la porte avec sa clef en cuivre rouillée. Vu l’ambiance tendue, il dédaigna la cuisine où un silence épais régnait entre sa mère et Ronald, le frère de Vivien, qui commandait en maître en l’absence du père de Marck. Il monta directement dans sa chambre et posa son sac. Il fit rapidement ses devoirs, plus lentement sa rédaction sur son snowboard. Il soupira. Il s’allongea sur son lit et regarda le plafond. Il alluma le vieil Ipod Première Génération et mit la musique à fond en entendant les disputes de son oncle et sa mère. Un long moment passa. Puis il s’endormit. Ses rêves ne lui montrèrent qu’Emily Bane.
| |
|